TRIATHLON : Antoine DOIDY qualifié aux championnats du monde 70.3 !

 

Antoine Doidy, triathlète de l’Entente Sportive de Nanterre, participait dimanche 23 octobre au triathlon 70.3 de Vouliagmeni en Grèce.

 

Une course qui s’annonçait difficile, avec ses 300m de dénivelé positif sur la course à pied, et une chaleur qui risquait bien d’en faire défaillir plus d’un.

Antoine, c’est un coureur, c’est peut-être là qu’il pourra faire la différence. Pour vous mettre en appétit, je vous dirai qu’il finit le semi du Frenchman en 1h22’35’’ à 4’04 au kilomètre !

 

       

 

Revenons sur la course de ce dimanche 23 octobre. Didy, comme on l’appelle au club, se lance à l’eau à 7h30 du matin dans le sas des moins de 30 minutes. La stratégie est de se mettre avec des plus forts que soi pour bénéficier de la vague des bons nageurs et peut-être claquer un record perso sur 1900m. Le début de course n’est pas évident à gérer, il faut se faire mal d’entrée de jeu. Didy qui peut nager en 1’35/100m va sortir en 32’02 soit 1’43/100m. 2 minutes de trop par rapport au temps espéré. Il sort 12ème de l’eau de sa catégorie, les 25-29 ans.

 

Heureusement, Didy est rapide sur la transition, il reprend quelques places et débute le vélo en chasse. Le vélo, dira-t-il, n’est pas son point fort. On lui a souvent dit qu’il se préservait trop, qu’il n’appuyait pas assez fort. Et pourtant, il ne démérite pas, bien au contraire. Il a bien progressé ses dernières années avec ses partenaires de l’ESN Triathlon. Il pense à eux et à ses heures à rouler, notamment lors de son stage entre copains de l’ESN début mai, où il a cumulé plus de 25h d’entrainement en une semaine. Et l’entrainement paye. Il reprend quelques places. Une hydratation bien gérée sous la grosse chaleur, un respect parfait de la puissance cible, tout cela Antoine l’a appris au fil des années et maintenant le maîtrise à la perfection. Il fait face, reste concentré sur ses prolongateurs. Il remonte, remonte. Il pose le vélo dans une transition éclair et sort 8ème du parc à vélos.

 

C’est maintenant que tout se joue. Didy n’en croit pas ses oreilles quand on l’annonce 7ème de la course, à 1 minute du 6ème. Il faut arriver dans les cinq premiers pour espérer un slot, c’est-à-dire une place qualificative, pour Lahti, en Finlande, où auront lieu les championnats du monde 70.3 l’année prochaine. Cette nouvelle rend à notre jeune guerrier sa fougue. Il part sur une allure rapide de 3’49 au kilomètre. Bon, la première côte va assez vite le faire revenir à la réalité. Il y a 21km à parcourir. Et la course ne sera pas la même qu’au Frenchman en mai dernier. Une chaleur accablante, des côtes à n’en plus finir. Mais Antoine est un guerrier aujourd’hui, poussé par le désir d’achever le travail, les efforts consentis toute l’année. Il tient bon. Ses parents sont là sur le bord de la route pour l’encourager. Il court vite, très vite. Il revient et dépasse le 6ème, puis le 5ème. Ca y est. Il finit le semi en 1h27’39’’,  2ème temps course à pied de sa catégorie. 5ème au total ! Le slot est jouable.

 

A 18h a lieu la remise des slots par l’organisation Iron Man. Didy prend le 5ème et dernier slot pour les 25-29 ans. Quelle joie ! Une super gestion de course et un moral à toute épreuve lui ont permis de décrocher sa place pour les championnats du monde 70.3 ! Bravo à lui. L’ESN est fière de compter un champion dans ses rangs !

 

Antoine COLLONGUES
Président ESN Triathlon